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Thématique : Education/jeunesse/sport/recherche
Date : 8 février 2012
Type de contenu : Communiqué de presse
Les sénateurs socialistes dénoncent le festival d’annonces tout azimut du ministre de l’Education. Il s’agit là d’un procédé grossier pour détourner les citoyens de ce qui se prépare sur le terrain pour la prochaine rentrée. Mais les Français ne sont pas dupes, qui, chaque jour, alertent les Sénateurs dans leur territoire, sur les conséquences concrètes pour les écoles et les familles, de la suppression de 14.000 postes supplémentaires en septembre prochain.
Vouloir soit disant réinventer l’apprentissage des langues vivantes, comme cela vient d’être annoncé, lorsqu’on a supprimé les intervenants en langues dans le primaire, relève de la mascarade.
Annoncer un moratoire sur les fermetures de classes en primaire pour la rentrée prochaine alors que le gouvernement y supprime 6.000 postes, c’est se moquer du monde.
Au final ce sont les élèves les plus fragiles qui sont les premiers pénalisés, ce sont les familles les plus défavorisées qui sont laissés au bord du chemin par l’école républicaine. La majorité sénatoriale s’est attachée à le démontrer lors de l’examen du budget de l’enseignement scolaire pour 2012, qu’elle a rejeté.
Contre la poudre aux yeux, les sénateurs socialistes appellent à ce que l’école redevienne une priorité. Pour leur part, ils sont engagés sur deux sujets majeurs pour l’avenir de l’éducation nationale au travers de deux missions d’information : le métier des enseignants et la réforme de la carte scolaire. Pour que, comme le disait Jean Zay, ministre de l’Education de Léon Blum auquel François Hollande rendra hommage demain, la République repose avant tout sur l’éducation intellectuelle et morale des citoyens.