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Thématique : Collectivités territoriales
Date : 13 janvier 2012
Type de contenu : Communiqué de presse
Les sénateurs socialistes dénoncent la campagne de stigmatisation des collectivités territoriales relancée par le Président de la République à l’occasion de ses vœux aux parlementaires, le mercredi 11 janvier.
L’annonce de la convocation d’une réunion avec les élus locaux, le mois prochain pour les associer à l’effort de réduction des déficits publics n’est qu’une nouvelle imposture alors même que les plans de rigueurs adoptés à la fin de l’année 2011, ont été imposés aux collectivités locales sans aucune concertation préalable.
Face à la crise et conscientes des efforts à réaliser, nombreuses sont les collectivités territoriales à s’engager dans une politique de maîtrise de leurs dépenses de fonctionnement et de mutualisation des moyens, afin d’optimiser la dépense publique locale dans le sens le plus utile à nos concitoyens. En 2010, leur besoin de financement représentait moins de 2% du déficit public et leur participation à la dette publique n’était que de 10%.
Loin de ces polémiques stériles, le candidat-Président, s’il veut encore être utile aux territoires, aurait mieux à faire en répondant aux problèmes rencontrés par les collectivités pour financer leurs investissements, indispensables au maintien de la croissance et des services publics dans les territoires.
Au contraire, les réticences du Gouvernement pour la création d’une Agence de financement, le manque d’engagement concret pour la constitution d’une banque publique, ainsi que l’absence de solution pour la prise en charge des prêts toxiques, sont les marques d’un quinquennat marqué par la dégradation des relations entre l’Etat et les collectivités territoriales et la volonté de la droite de porter un coup d’arrêt à la décentralisation.
Ce dont les collectivités locales ont besoin, c'est d'un pacte de confiance pour l'avenir comme s'y est engagé François Hollande au travers d'un contrat équilibré.