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Communiqué suite à l’audition de Florence Parly, ministre des Armées, par la commission des affaires étrangères et de la Défense du Sénat sur le résultat de l’enquête sur la contamination du porte-avions Charles-de-Gaulle.

Thématique : Affaires étrangères/défense

Date : 13 mai 2020

Type de contenu : Communiqué de presse

Auditionnée au Sénat, par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le résultat des enquêtes concernant la contamination à bord du porte-avions Charles de Gaulle, la ministre des Armées s’est livrée à un véritable exercice de communication, concédant difficilement des erreurs dans la prise en compte du virus COVID-19.

Ce choix délibéré de communication fait donc porter la responsabilité sur le commandement, qui aurait fait preuve de "confiance excessive et de manques dans la communication". Le rapport proposera donc quelques modifications dans l'organisation afin d’améliorer la circulation de l’information au sein du ministère des armées et de la chaîne de commandement.

Mais qui trouve-t-on à la tête de cette chaîne de commandement ? La ministre des armées évidemment ! Faut-il réellement rappeler à la ministre le décret du 12/09/2013 relatif aux attributions du ministre et du chef d’État-major des Armées, qui replace le ministre au centre du jeu en matière de Défense.

Le groupe socialiste et républicain, au sein de la commission des affaires étrangères et de la défense, ne peut que regretter le renvoi méthodique vers les militaires afin d’obtenir des réponses et des propositions d’améliorations organisationnelles. Rien n'a été apporté par la ministre sur l'amélioration de la circulation de l’information au sein du ministère des Armées et de la chaîne de commandement.

En 2017, le nouveau pouvoir nous promettait de corriger tout ce que ses prédécesseurs avaient soi-disant manqué. Par cette défausse permanente sur les militaires, aujourd’hui, nous assistons avec cette crise du Covid au sein des armées, à la démission du politique dans la prise de décision alors que c’est l’essence même de la démocratie !

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