Vous êtes dans : Accueil > Actualités > Archives > Égypte et Tunisie : Monique Cerisier-ben Guiga interroge Michèle Alliot-Marie
© darkroom productions
Thématique : Affaires étrangères/défense
Date : 3 février 2011
Type de contenu : Question d'actualité
Question d’actualité au gouvernement sur l' Égypte et la Tunisie
Monique Cerisier-ben Guiga :
- Les révolutions du sud de la Méditerranée condamnent la diplomatie sarkozienne. Seuls les États-Unis parviennent à se faire entendre ; l'UPM est ignorée. Nous avons confondu diplomatie et intérêts économiques, complaisance et copinage, et pratiqué le double langage.
Le président de la République voyait s'ouvrir en Tunisie des « espaces de liberté » tandis que les geôliers de leurs peuples, le 14 juillet 2008 étaient invités à fêter à Paris la prise de la Bastille. On prétendait ainsi protéger les Européens de l'extrémisme religieux, mais on a creusé ainsi le fossé entre le nord et le sud de la Méditerranée. Pas moins de sept lois en huit ans hostiles aux étrangers.
- Entendez-vous que les jeunes de là-bas ont les mêmes aspirations que ceux de 1789 ? Quand un juge d'instruction se saisira-t-il des spoliations du clan Ben Ali ? Quand accepterez-vous que les ambassadeurs vous rapportent la vérité sur la situation des pays, grâce à leurs relations avec tous les milieux, y compris d'opposition ? Sortirez-vous enfin de la technocratie de l'UPM pour faire triompher la démocratie ?