Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) se félicitent de l’accord trouvé en commission mixte paritaire ce jour sur le projet de loi de programmation militaire (LPM) qui conforte les avancées significatives qu’ils ont obtenues pour améliorer le texte afin de soutenir nos forces armées, renforcer la défense de notre pays, de nos territoires, de nos concitoyens et les intérêts vitaux de la France.
Les sénatrices et sénateurs du groupe SER ont obtenu plusieurs améliorations significatives à la LPM tout au long de l’examen du texte, en particulier :
- la définition des principes et des objectifs de la politique de défense de la France et leur inscription dans le corps de la loi ;
- le renforcement de l’effort budgétaire dès 2024 avec un transfert de 2,3 milliards de la période 2027-2030 sur 2024-2027 pour renforcer les capacités d’entrainement de nos forces, l’attractivité des carrières, la fidélisation des soldats et l’entretien des matériels. Ce sont des mesures attendues et qui seront satisfaites qui s’ajoutent aux mesures que nous avons déjà obtenues : la révision des grilles indiciaires des militaires, l’amélioration de la condition militaire avec la mise en œuvre effective des plans Famille 2 et Blessés 2023-2027, mais aussi l’amélioration des conditions d’hébergement ;
- le renforcement du contrôle parlementaire à un niveau historique : un bilan de la LPM écourtée 2019-2023, un Livre blanc avant la prochaine LPM, la mise en place d’une commission parlementaire d’évaluation parlementaire sur les exportations d’armement (dans les termes proposés par le groupe SER) et une meilleure information du Parlement sur le soutien à l’Ukraine ;
- la garantie qu’une généralisation du SNU ne sera pas financée par le budget des armées et un bilan sur l’expérimentation en cours au 1er janvier 2024 ;
- l’encadrement renforcé et proportionné de la lutte cyber, la mise en cohérence des pôles d’excellence de développement de la cyberdéfense ;
- une étude sur le coût et la viabilité du maintien en service du porte-avions Charles de Gaulle dans le bassin méditerranéen après 2040 ;
- le renforcement du lien Armées/Nation/jeunesse avec le développement des classes de défense au niveau de la 3e, la promotion de contrats pluriannuels entre l’État, l’enseignement supérieur et les centres de recherche pour développer des filières universitaires en matière de défense ;
- l’attention forte sur le monde indopacifique, marqué par les concurrence et confrontation entre les USA et la Chine notamment autour de l’avenir de Taiwan, zone où la France dispose de nombreux intérêts vitaux ;
- le renforcement des capacités de la France en matière de stratégie spatiale, y compris dans le cadre européen, en se donnant les moyens de la rendre opérationnelle à très haute altitude et pour mieux identifier et caractériser les actes potentiellement malveillants dans l’espace.
Pour Rachid Temal, vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et chef de file du groupe SER : « Les socialistes s’inscrivent dans une vision portée par François Mitterrand, Lionel Jospin et François Hollande. Une gauche responsable qui œuvre pour renforcer la défense de la France, de nos concitoyens, de notre territoire et de nos intérêts vitaux. C’est pour cela que nous avons œuvré au Sénat pour bonifier massivement le texte sorti de l’Assemblée nationale et pour obtenir un accord, dans un dialogue franc et direct avec l’exécutif, la majorité présidentielle et les LR. Nous le devons à nos forces armées, ces femmes et ces hommes qui s’engagent pour nous, parfois au péril de leur vie, dans un monde instable et plus que jamais dangereux. »
Les sénatrices et sénateurs du groupe SER se félicitent de ces avancées qui ont permis l’adoption d’un texte ambitieux pour l’avenir de nos armées.