Nouvelle-Calédonie, il faut sortir du blocage créé par l’Exécutif.

Les discussions pour définir les contours de l’organisation politique qui prendra la suite de celle issue de l’accord de Nouméa sont aujourd’hui bloquées par la faute des responsables de l’Exécutif en charge des outre-mer.

Pour nous, cette situation appelle un traitement rapide, sans précipitation mais avec détermination.

C’est pourquoi nous demandons :

  • l’audition, dans les plus brefs délais, de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique en urgence par les commission des affaires économiques et des lois du Sénat au vu de l’urgence de la situation sur la situation de la filière nickel ;
  • la mise en place par le Sénat et l’Assemblée nationale d’une mission conjointe du dialogue sur le modèle éprouvé de la mission du dialogue instituée par le Premier ministre Michel Rocard en mai 1988 pour apprécier la situation créée depuis 2021, rétablir la confiance entre les partenaires et renouer le dialogue ;
  • la reprise en main la situation directement par le Premier ministre qui a toujours été chargé d’une responsabilité particulière dans le dossier calédonien avec la précaution de ne pas se substituer aux acteurs locaux mais de les accompagner activement et dans la plus stricte neutralité pour favoriser la recherche du consensus sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.

Nous considérons qu’il faut privilégier le temps raisonnable de la médiation, du dialogue et de la négociation pour permettre aux partenaires du futur accord global d’allier gestion des émotions, symboles et constructions rationnelles pour trouver une solution permettant une sortie apaisée de l’accord de Nouméa.

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