Les prestations compensatoires visent à compenser, lors du divorce, la disparité entrainée entre les époux par la rupture du mariage. Elles concernent un divorce sur cinq et sont versées dans neuf cas sur dix à l’ex-épouse.
Fixé par décision de justice, le montant est « en pratique davantage déterminé parce que le débiteur peut verser sans mettre en péril son capital : encore une fois, priorité est donnée à la protection des revenus de l’homme, plutôt qu’à la nécessaire compensation du dommage créé par la séparation ». (Le coût du divorce ou comment le couple appauvrit les femmes, Observatoire de l’émancipation économique des femmes, Fondation des Femmes, 15 mars 2024).
Les critères de calcul de cette prestation ne prennent pas en compte le travail domestique réalisé. Cela accroit les inégalités entre les femmes et les hommes au moment de la séparation, et renforce le risque de précarité pour les femmes. Il est donc proposé d’ajouter la valeur du travail domestique dans le calcul.