Chaque jour, dans notre pays, plus d’un million de travailleuses et de travailleurs de première ligne assurent un rôle de soin et de lien essentiel auprès de toutes les populations vulnérables – handicap, vieillesse, difficultés éducatives et parentales .
Ces invisibilisés, souvent des femmes, redonnent dignité, fabriquent l’émancipation, soutiennent et réparent les blessures de parcours, pour et avec les personnes concernées. Chacun le mesure dans sa vie intime et familiale.
Pourtant, ces travailleuses et travailleurs sociaux ne cessent de clamer leur sentiment de déclassement. Ces professionnelles et professionnels sont aujourd’hui dans une situation de crise grave.
Travail pénible, temps partiel subi, manque d’évolution professionnelle, mauvaise prise en compte des trajets… Cette crise n’est pas conjoncturelle, mais structurelle.