Nous avons demandé au Sénat d’inscrire à l’ordre du jour un débat sur l’action du Gouvernement lors de la 9e mandature européenne. A quelques jours des élections européennes, ce travail de contrôle nous semble nécessaire car le Gouvernement ne s’est pas présenté devant la représentation nationale.
Nos collègues Didier Marie (Seine-Maritime), Jean-Claude Tissot (Loire), Karine Daniel, Florence Blatrix-Contat (Ain) et Michaël Weber (Moselle) sont intervenus pour le groupe.
Alors que nos concitoyens sont parfois critiques envers l’Union européenne et ses institutions, comme le montre le fait que l’extrême droite est largement en tête des sondage, notre groupe estime qu’il faut la plus grande transparence et la plus grande honnêteté sur le rôle de notre pays dans des décisions européennes qui impactent directement leur quotidien.
Or, depuis 5 ans, si la France a accompagné une partie significative des avancées européennes, elle n’en aura été que trop rarement en l’initiative, quand elle ne les aura pas combattue.
Menacée à ses frontières, attaquée sur ses valeurs et sur l’État de droit, concurrencée économiquement par des puissances étrangères qui mènent des actions déloyales, confrontée aux effets concrets du dérèglement climatique, l’Union européenne a de nombreux défis et combats à mener. au sein même de l’Union, le manque de cohésion, le retour des égoïsmes, la poussée des populismes et des nationalismes sont des sources d’inquiétude et méritent des réponses à la hauteur.
Contrairement à ce que veut nous faire croire le Gouvernement, le président de la République n’a pas anticipé mais il a pris en route des propositions déjà soutenues par la gauche au niveau européen.
Notre groupe défend une Europe Europe puissante, écologique et féministe, qui s’affirme sur la scène internationale.