Le 3 février 2025, nos collègues Saïd Omar Oili et Viviane Artigalas sont intervenus en discussion générale du projet de loi d’urgence pour Mayotte.
Ce texte, exclusivement technique, n’est pas suffisant. Il fait des effets d’annonce mais n’est pas associé des financements nécessaires.
Pour notre groupe, la (re)construction de Mayotte doit se faire avec les Mahorais·es et leurs élus.
La constitution de l’établissement public de reconstruction de Mayotte ne doit pas occulter les réalités : avant le passage de Chido, Mayotte était déjà minée par une multiplicité de crises migratoires, hydriques, sanitaires et par la défaillance des services publics de santé et d’éducation et un déficit d’infrastructures.
Cette catastrophe doit être un électrochoc pour la France. Elle doit se préparer en métropole et dans les territoires ultramarins à anticiper et gérer les conséquences des cyclones, des méga-feux ou des inondations.
Il faut se poser les bonnes questions. Nous demandons une commission d’enquête sur l’efficacité des dispositifs de prévention et d’alerte et sur la prise en charge globale des suites de la catastrophe.