Nous avons interrogé le Gouvernement sur l’actualité.
Quartiers prioritaires de la ville, Franck Montaugé (Gers) à Vincent Jeanbrun
En 2005, Zyed Benna et Bouna Traoré s’électrocutaient en tentant d’échapper à un contrôle de police, entrainant une vague d’émeutes dans tout le pays.
Vingt ans plus tard, interroger la persistance des inégalités dans les quartiers prioritaires permet de mesurer les limites des politiques publiques menées sous Emmanuel Macron. Malgré les ambitions de « droit commun » mis en avant, la pauvreté, le chômage et le recul des services publics demeurent. L’absence d’une stratégie globale et la faiblesse des moyens alloués ont entretenu le sentiment d’abandon et d’injustice. Par ailleurs cela révèle l’absence de volonté de l’État de redonner un véritable pouvoir de vivre aux habitants.
Justice fiscale dans le PLF pour 2026, Florence Blatrix-Contat (Ain) à David Amiel.
La justice fiscale est au cœur de notre engagement socialiste. La politique fiscale d’Emmanuel Macron a systématiquement favorisé les ultra-riches tandis qu’une écrasante majorité de Françaises et de Français doivent faire des sacrifices quotidiens. Il est insupportable d’obliger la majorité des citoyens à se serrer la ceinture pendant que certains s’exonèrent de contribuer à l’effort national.
Épizooties, Serge Mérillou (Dordogne) à Annie Genevard.
La gestion actuelle des épizooties, comme la grippe aviaire ou la dermatose nodulaire contagieuse des bovins, révèle les incohérences de la politique agricole et sanitaire du gouvernement. En réduisant la prise en charge du vaccin tout en relançant les exportations bovines, l’État privilégie la logique économique au détriment de la prévention et de la santé publique. Ces décisions, en contradiction avec les enjeux climatiques et les objectifs européens de la PAC, traduisent l’impasse d’un modèle agricole productiviste renforcé par la loi Duplomb, plus soucieux de rentabilité que de durabilité.