Questions au Gouvernement du 5 février 2025

Nous avons interrogé le Gouvernement sur l’actualité.

Corinne Féret (Calvados) a interrogé Valérie Létard sur le mal-logement.
La Fondation pour le logement des défavorisés a publié hier un rapport sur l’état du mal-logement en France. Crise de la construction, grippage du marché immobilier, effets de l’inflation, aggravation des inégalités, le résultat est sans appel : l’accès au logement, a fortiori pour les familles les plus modestes, est de plus en plus compliqué. Les chiffres records se révèlent être encore plus graves corrélés à l’inaction des gouvernements de ces 8 dernières années. L’effort public pour le logement est descendu à 1,5 % du PIB, son plus bas niveau depuis plus de 30 ans. 2024 aura été une nouvelle année de renoncement, 2025 doit être l’année de la résorption.

Yan Chantrel (Français établis hors de France) a interrogé Véronique Louwagie sur le pouvoir d’achat.
Le pouvoir d’achat est la première préoccupation des Français. Une préoccupation oubliée du budget 2025. Alors que 30 % de nos compatriotes ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois, pas de revalorisation du SMIC, ni de revalorisation de la prime d’activité et aucune augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires ne sont prévues par le gouvernement.
Dans le même temps, celui-ci refuse de remettre en place un ISF, d’augmenter le taux de la flat-tax ou de taxer les superdividendes alors que les plus riches de nos concitoyens ne cessent de s’enrichir. Il est temps d’agir.

Marion Canalès (Puy-de-Dôme), a interrogé Véronique Louwagie sur la directive CSRD.
« Faut-il que tout change pour que rien ne change ? »

À qq jours du choc de simplification initié par la commission européenne, la France demande la suspension de 2 directives européennes essentielles en matière de transition écologique : la CS3D sur le devoir de vigilance des entreprises, et la CSRD relative à la publication d’informations en matière de durabilité.

❌ Le moratoire, c’est l’antichambre du renoncement !Pourquoi la simplification devient elle le synonyme de dérégulation en matière environnementale ou des droits humains et sociaux ?Ces règles sont le symbole d’une Europe puissante, capable de fixer des normes d’accès à son marché et qui conduisent à la croissance durable en Europe.

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