Monique Lubin (Landes) a interrogé Catherine Vautrin sur la réforme de l’assurance chômage.
L’assurance chômage est au cœur de la conception de la République sociale. S’attaquer à cette figure de la solidarité nationale revient à s’attaquer à notre système même. Pourtant, depuis 2019, c’est la troisième fois que l’exécutif décide de réduire les droits des chômeurs. Une fois de plus, le Gouvernement dresse un portrait très libéral du chômeur qui serait un profiteur et qu’il faudrait inciter à retourner travailler en le privant d’indemnités jugées trop généreuses.
Thierry Cozic (Sarthe) a interrogé Thomas Cazenave sur les finances publiques,
L’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé la note de la France qui est passée de AA à AA-. La réaction de Bruno Le Maire face à cette dégradation a été d’assurer avoir « sauvé l’économie française ». En parallèle, le président de la République pointait la responsabilité des collectivités locales dans la dérive des finances publiques. Malgré nos alertes, malgré tous les signes concordants, il semble que l’exécutif n’ait pas conscience que les choix qu’il opère mène notre pays dans une impasse budgétaire.
Viviane Artigalas (Hautes-Pyrénées) a interrogé Dominique Faure sur la situation en Nouvelle-Calédonie.
Dans quatre jours se tiennent les élections européennes sur l’ensemble du territoire national et Gabriel Attal a assuré que le Gouvernement ferait « ce qu’il faut pour que le scrutin puisse se tenir » en Nouvelle-Calédonie. Malgré le déplacement du Président de la République, malgré la levée de l’état d’urgence, il semblerait que les désordres persistent et que l’ordre public n’est toujours pas rétabli. Si le Gouvernement n’est pas en mesure d’assurer à l’ensemble de la population néo-calédonienne la tenue normale de ce scrutin, ce sera un véritable camouflet.