Questions au Gouvernement du 6 novembre 2024

Jérôme Durain, sénateur de la Saône-et-Loire, a interrogé Bruno Retailleau sur le narcotrafic.
Plus aucun territoire n’est épargné par le fléau du narcotrafic. C’est un phénomène global, qui
nécessite une réponse globale. Le Gouvernement s’apprête à faire des annonces en s’appuyant
sur le rapport du 14 mai 2024, issu de la commission d’enquête du Sénat sur l’impact du
narcotrafic en France. Plutôt que de pointer du doigt la responsabilité présumée des maires qui
sont en première ligne de la lutte contre le narcotrafic, nous attendons du Gouvernement qu’il
apporte des réponses à la hauteur de cet enjeu.

Simon Uzenat, sénateur du Morbihan, a interrogé Marc Ferracci sur la stratégie industrielle française.
Hier, Michelin a annoncé la suppression de 1254 emplois avec la fermeture de ses usines de
Cholet et de Vannes. Les fermetures d’usines s’accumulent dans notre pays qui dénombrerait
180 plans de liquidation de l’emploi, soit 40 plans de plus qu’en mai dernier. Emmanuel Macron
doit changer de stratégie et admettre que la politique industrielle qu’il mène depuis 7 ans,
uniquement basée sur la politique de l’offre, n’est pas la solution.

Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique a interrogé Astrid Panosyan-Bouvet sur la réforme des retraites dans les Outre-mer.
En Martinique, les niveaux de pensions de retraites sont plus bas (du fait notamment de la
configuration du tissu économique) et l’âge moyen de départ recule plus fortement que dans
l’Hexagone. Les ultramarins nés dans les années 1960 souffrent d’une charge particulièrement
importante, qui va impacter leurs droits et contraindre nombre d’entre eux à travailler jusqu’à 67
ans, sauf à subir une décote. Il est urgent de prendre en compte les spécificités des Outre-mer.
Élisabeth Borne elle-même y était favorable.

    Revenir en haut de page