Nous avons interrogé le Gouvernement sur l’actualité.
Marie-Arlette Carlotti, sénatrice des Bouches-du-Rhône, a interrogé Didier Migaud sur le narcotrafic.
Les récents événements à Marseille ont une nouvelle fois mis en lumière les ravages du narcotrafic sur tout le territoire et le recrutement de plus en plus jeune de ses acteurs. La commission d’enquête sur le narcotrafic a conclu à de nombreuses recommandations qui ont été reprises dans une proposition de loi sur le sujet. Le Gouvernement a choisi de ne pas inscrire à l’ordre du jour du Sénat.
Thierry Cozic, sénateur de la Sarthe, a interrogé Laurent Saint-Martin sur le budget.
Les 7 années de mauvais choix budgétaires pèsent plus que jamais sur le pouvoir d’achat des ménages. Le Gouvernement actuel fait pourtant le choix de s’inscrire dans la droite ligne des politiques budgétaires libérales qui nous ont conduit à une situation catastrophique. Les récentes déclarations du ministre du budget, notamment sur le fait que « la politique de l’offre n’a pas
creusé les déficits » sont, dès lors, d’autant plus inquiétantes. La réalité comptable doit lui être rappelée : le déficit atteindrait plus de 6% du PIB au lieu des 4,4% annoncés dans la loi de finances pour 2024.
Yan Chantrel, sénateur représentant les Français établis hors de France, a interrogé Patrick Hetzel sur la situation des universités.
Alors que des dizaines d’universités pourraient être en déficit en 2024 et que sont annoncés 500 millions d’euros de coupe budgétaire (après un million déjà raboté en février), les établissements craignent d’être confrontés à des budgets d’austérité en 2025. Certains redoutent notamment de devoir fermer des antennes et de voir empirer les conditions d’études et de recherche.