L’IVG doit entrer dans la Constitution

Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont défendu une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire le droit à l’intervention volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Ils dénoncent l’obstruction forcenée et réactionnaire de la droite sénatoriale, qui refuse de protéger ce droit contre toute remise en cause.

Chaque année, plus de 200 000 femmes ont recours à l’IVG en France. Une femme sur trois en moyenne y recourt dans sa vie. Pourtant, en France comme partout dans le monde, on observe depuis plusieurs années des velléités de revenir sur ce droit fondamental, à la faveur de la montée de l’extrême droite ou de manifestations anti‑IVG.

L’accès à l’avortement reste par ailleurs difficile : délai pour obtenir un premier rendez‑vous, fermeture de centres pratiquant les IVG, pénurie de praticiens… Rien n’est jamais acquis en matière de droits, et en particulier en matière de droits des femmes.

L’actuelle proposition de loi constitutionnelle, votée à une large majorité à l’Assemblée nationale et défendue par le groupe SER du Sénat, visait à protéger et garantir ce droit fondamental en l’inscrivant dans notre Constitution.

Les sénatrices et sénateurs du groupe SER déplorent que la droite sénatoriale n’ait pas pris la mesure de cet enjeu. À l’heure où, partout dans le monde, les forces réactionnaires progressent, où les droits des femmes sont attaqués, la France devrait retrouver un rôle de pionnière et d’espérance.

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