Rachid Temal (Val-d’Oise) est intervenu lors du débat et du vote sur après la déclaration du Gouvernement, en application de l’article 50‑1 de la Constitution, relative au débat sur l’accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en Ukraine.
Il a rappelé notre position en faveur de cet accord ainsi que les enjeux à venir.
« Cet accord n’est pas un blanc seing pour le gouvernement. Ce n’est pas non plus une déclaration de guerre à la Russie. Ce n’est pas une entrée en guerre de la France dans ce conflit. Ce n’est pas non plus la belligérance qui est ouverte pour la France. Ce n’est pas l’envoi de troupes combattantes à ce jour en Ukraine. Ce n’est pas l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne. Le jour venu, il faudra des propositions tant sur la réforme de l’Union européenne que sur la protection d’un certain nombre de secteurs, je pense là en premier bien sûr, aux agriculteurs. Ce n’est pas non plus l’entrée dans l’OTAN puisque nous souhaitons, et c’est normal que, comme pour la Suède et la Finlande, il y ait, le moment venu, un vote. Cest aussi un message adressé aux Français. C’est un message adressé au peuple ukrainien et aussi un message au peuple russe qui subit le joug et la dictature. »